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DALF C1

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julie
  
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Nom : Pr nom : Code candidat : . DIPL ME APPROFONDI DE LANGUE FRAN AISE DALF C1 Niveau C1 du Cadre europ en commun de r f rence pour les langues Nature des preuves Compr hension de l oral R ponse des questionnaires de compr hension portant sur des documents enregistr s : - un document long (entretien, cours, conf rence ) d une dur e d environ huit minutes (deux coutes) - plusieurs brefs documents radiodiffus s (flashs d informations, sondages, spots publicitaires ) (une coute). Dur e maximale des documents : 10 min Compr hension des crits R ponse un questionnaire de compr hension portant sur un texte d id es (litt raire ou journalistique), de 1500 2000 mots. Production crite Epreuve en deux parties : - synth se partir de plusieurs documents crits d une longueur totale d environ 1000 mots - essai argument partir du contenu des documents 2 domaines au choix du candidat: lettres et sciences humaines, sciences Production orale Expos partir de plusieurs documents crits, suivi d une discussion avec le jury. 2 domaines au choix du candidat: lettres et sciences humaines, sciences Seuil de r ussite pour obtenir le dipl me : 50/100 Note minimale requise par preuve : 5/25 Dur e totale des preuves collectives : 4 heures DALF C1 Dur e Note sur 40 min environ /25 50 min /25 2h30 /25 30 min pr paration : 1h00 /25 Note totale : /100 Page 1 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Partie 1 COMPR HENSION DE L ORAL 25 points Exercice 1 Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 6 minutes environ. Vous aurez tout d abord 3 minutes pour lire les questions. Puis vous couterez une premi re fois l enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer r pondre aux questions. Vous couterez une deuxi me fois l enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compl ter vos r ponses. La colonne droite du questionnaire est un espace de brouillon que vous pouvez utiliser librement pour prendre des notes. Cependant, seules les r ponses port es dans la colonne de gauche seront prises en compte lors de la correction. 1. Quelle est la profession et la sp cialit de Nathalie Fonterel ? 1 point Prise de notes _________________________________________________________ 2. Compl tez le tableau : Nom de l tablissement 1 point Statut Date de cr ation Longueur de l espace prot g priv public mixte 3. Les communes ont-elles conscience que la protection des rivages peut repr senter un atout conomique ? R pondez par oui ou non et relevez 1 point l expression imag e qui justifie votre r ponse. Oui Non Justification : ______________________________________________ _________________________________________________________ 1 point 4. Cochez la bonne r ponse : Le Conservatoire intervient la demande des municipalit s. Le Conservatoire intervient de sa propre initiative. Les deux possibilit s existent. Le document ne permet pas de r pondre. 5. qui appartient l le Tristan actuellement ? des particuliers de Douarnenez. la mairie de Douarnenez. Au Conservatoire du littoral. 0.5 point 6. Qu est-ce qui satisfait Monique Pr vos dans cette situation ? 1.5 point _________________________________________________________ _________________________________________________________ DALF C1 Page 2 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES 7. Les terrains acquis sont victimes de leur succ s. Dites pourquoi. 1 point _________________________________________________________ 0.5 point 8. Comment le Conservatoire utilise-t-il son budget ? Le budget est principalement utilis pour tendre le patrimoine. Le budget est galement r parti entre l extension du patrimoine et son entretien. Le budget est prioritairement consacr la pr servation du patrimoine. 9. Donnez une d finition du g nie cologique : 1.5 point _________________________________________________________ _________________________________________________________ _________________________________________________________ 10. Donnez 2 l ments indiquant que la Pointe du Raz tait un site tr s 1 point d grad : ________________________________________________ ________________________________________________ 11. Quelle action a t conduite ? 1 point _________________________________________________________ 12. a) b) Pour Denis Bredin, ces mesures ont-elles t efficaces ? Oui Non Quelle justification donne-t-il ? 0,5 point 0,5 point _________________________________________________________ _________________________________________________________ 13. Citez 3 moyens de financement dont b n ficie le Conservatoire : 1.5 point ________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ 14. Expliquez ce qu est le m c nat cologique partir de l exemple d Armor 2 points Lux : _________________________________________________________ _________________________________________________________ _________________________________________________________ 15. Quel est le titre du livre publi par le Conservatoire ? 0.5 point _________________________________________________________ DALF C1 Page 3 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Exercice 2 Vous allez entendre une seule fois plusieurs courts extraits radiophoniques. Pour chacun des extraits, Vous aurez entre 20 secondes et 50 secondes pour lire les questions. Puis vous couterez l enregistrement. Vous aurez ensuite entre 30 secondes et 1 minute pour r pondre aux questions. > Document 1 : 1. Le fait divers fait r f rence : une vente aux ench res exceptionnelle. un cadeau d amour insolite. une d couverte historique de grande valeur. une acquisition tonnante. 2. Le document parle : d un fruit de la passion. d un lychee. des deux. > Document 2 : 3. Le spot publicitaire dont vous avez entendu un extrait cherche promouvoir : une profession. une technologie. un placement bancaire. > Document 3 : Interview e num ro 1 : 4. Quelle est sa position par rapport au droit de gr ve ? Tout fait favorable. Plut t pour. R serv e. Plut t contre. 5. Pour cette personne : Les conditions de travail des gr vistes sont p nibles. Les usagers ne devraient pas se laisser manipuler par les gr vistes. Une bonne organisation permet d viter les d sagr ments. Interview e num ro 2 : 6. Quelle est sa position par rapport au droit de gr ve ? Totalement favorable. Totalement d favorable. Ne se prononce pas. 7. Selon lui, 1 point 1 point 1 point 1 point 1 point 1 point 1 point le droit de gr ve a vieilli. les usagers sont prioritaires. la d fense du service public manque de continuit . Interview e num ro 3 : 8. Quelle est sa position par rapport au droit de gr ve ? D favorable. R serv . Ne se prononce pas. 9. Selon lui, 1 point 1 point il est aujourd hui n cessaire de modifier la Constitution. prendre les usagers en otage est un bon moyen de pression. le droit de gr ve a des limites. DALF C1 Page 4 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Partie 2 COMPR HENSION DES CRITS 25 points 1 10 16 24 33 39 DALF C1 Apr s les coles litt raires qui ont voulu nous donner une vision d form e, surhumaine, po tique, attendrissante, charmante ou superbe de la vie, est venue une cole r aliste ou naturaliste qui a pr tendu nous montrer la v rit , rien que la v rit et toute la v rit . Il faut admettre avec un gal int r t ces th ories d'art si diff rentes et juger les oeuvres qu'elles produisent uniquement au point de vue de leur valeur artistique en acceptant a priori les id es g n rales d'o elles sont n es. Contester le droit d'un crivain de faire une oeuvre po tique ou une oeuvre r aliste, c'est vouloir le forcer modifier son temp rament, r cuser son originalit , ne pas lui permettre de se servir de l'oeil et de l'intelligence que la nature lui a donn s. Lui reprocher de voir les choses belles ou laides, petites ou piques, gracieuses ou sinistres, c'est lui reprocher d' tre conform de telle ou telle fa on et de ne pas avoir une vision concordant avec la n tre. Laissons-le libre de comprendre, d'observer, de concevoir comme il lui plaira, pourvu qu'il soit un artiste. Devenons po tiquement exalt s pour juger un id aliste et prouvons-lui que son r ve est m diocre, banal, pas assez fou ou magnifique. Mais si nous jugeons un naturaliste, montrons-lui en quoi la v rit dans la vie diff re de la v rit dans son livre. Il est vident que des coles si diff rentes ont d employer des proc d s de composition absolument oppos s. Le romancier qui transforme la v rit constante, brutale et d plaisante, pour en tirer une aventure exceptionnelle et s duisante, doit, sans souci exag r de la vraisemblance, manipuler les v nements son gr ; les pr parer et les arranger pour plaire au lecteur, l' mouvoir ou l'attendrir. Le plan de son roman n'est qu'une s rie de combinaisons ing nieuses conduisant avec adresse au d nouement. Les incidents sont dispos s et gradu s vers le point culminant et l'effet de la fin, qui est un v nement capital et d cisif, satisfaisant toutes les curiosit s veill es au d but, mettant une barri re l'int r t, et terminant si compl tement l'histoire racont e qu'on ne d sire plus savoir ce que deviendront, le lendemain, les personnages les plus attachants. Le romancier, au contraire, qui pr tend nous donner une image exacte de la vie, doit viter avec soin tout encha nement d' v nements qui para trait exceptionnel. Son but n'est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer penser, comprendre le sens profond et cach des v nements. A force d'avoir vu et m dit il regarde l'univers, les choses, les faits et les hommes d'une certaine fa on qui lui est propre et qui r sulte de l'ensemble de ses observations r fl chies. C'est cette vision personnelle du monde qu'il cherche nous communiquer en la reproduisant dans un livre. Pour nous mouvoir, comme il l'a t lui-m me par le spectacle de la vie, il doit la reproduire devant nos yeux avec une scrupuleuse ressemblance. Il devra donc composer son oeuvre d'une mani re si adroite, si dissimul e, et d'apparence si simple, qu'il soit impossible d'en apercevoir et d'en indiquer le plan, de d couvrir ses intentions. Au lieu de machiner une aventure et de la d rouler de fa on la rendre int ressante, jusqu'au d nouement, il prendra son ou ses personnages une certaine p riode de leur existence et les conduira, par des transitions naturelles, jusqu' la p riode suivante. Il montrera de cette fa on, tant t comment les esprits se modifient sous l'influence des circonstances environnantes, tant t comment se d veloppent les sentiments et les passions, comment on s'aime, comment on se hait, comment on se combat dans tous les milieux sociaux, comment luttent les int r ts bourgeois, les int r ts d'argent, les int r ts de famille, les int r ts politiques. L'habilet de son plan ne consistera donc point dans l' motion ou dans le charme, dans un d but attachant ou dans une catastrophe mouvante, mais dans le groupement adroit de petits faits constants d'o se d gagera le sens d finitif de l'oeuvre. S'il fait tenir dans trois cents pages dix ans d'une vie pour montrer quelle a t , au milieu de tous les tres qui l'ont entour e, sa signification particuli re et bien caract ristique, il devra savoir liminer, parmi les menus v nements innombrables et quotidiens, tous ceux qui lui sont inutiles, et mettre en lumi re, d'une fa on sp ciale, tous ceux qui seraient demeur s inaper us pour des observateurs peu clairvoyants et qui donnent au livre sa port e, sa valeur d'ensemble. Page 5 sur 13 46 53 62 71 79 86 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES On comprend qu'une semblable mani re de composer, si diff rente de l'ancien proc d visible tous les yeux; d route souvent les critiques, et qu'ils ne d couvrent pas tous les fils si minces, si secrets, presque invisibles, employ s par certains artistes modernes la place de la ficelle unique qui avait nom : l'Intrigue. En somme, si le Romancier d'hier choisissait et racontait les crises de la vie, les tats aigus de l' me et du coeur, le Romancier d'aujourd'hui crit l'histoire du coeur, de l' me et de l'intelligence l' tat normal. Pour produire l'effet qu'il poursuit, c'est- -dire l' motion de la simple r alit et pour d gager l'enseignement artistique qu'il en veut tirer, c'est- -dire la r v lation de ce qu'est v ritablement l'homme contemporain devant ses yeux, il devra n'employer que des faits d'une v rit irr cusable et constante. Mais en se pla ant au point de vue m me de ces artistes r alistes, on doit discuter et contester leur th orie qui semble pouvoir tre r sum e par ces mots : Rien que la v rit et toute la v rit . Leur intention tant de d gager la philosophie de certains faits constants et courants, ils devront souvent corriger les v nements au profit de la vraisemblance et au d triment de la v rit , car le vrai peut quelquefois n' tre pas vraisemblable. Le r aliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas nous montrer la photographie banale de la vie, mais nous en donner la vision plus compl te, plus saisissante, plus probante que la r alit m me. Raconter tout serait impossible, car il faudrait alors un volume au moins par journ e, pour num rer les multitudes d'incidents insignifiants qui emplissent notre existence. Un choix s'impose donc, - ce qui est une premi re atteinte la th orie de toute la v rit . La vie, en outre, est compos e des choses les plus diff rentes, les plus impr vues, les plus contraires, les plus disparates; elle est brutale, sans suite, sans cha ne, pleine de catastrophes inexplicables, illogiques et contradictoires qui doivent tre class es au chapitre faits divers. Voil pourquoi l'artiste, ayant choisi son th me, ne prendra dans cette vie encombr e de hasards et de futilit s que les d tails caract ristiques utiles son sujet, et il rejettera tout le reste, tout l' -c t . Un exemple entre mille : le nombre des gens qui meurent chaque jour par accident est consid rable sur la terre. Mais pouvons-nous faire tomber une tuile sur la t te d'un personnage principal, ou le jeter sous les roues d'une voiture, au milieu d'un r cit, sous pr texte qu'il faut faire la part de l'accident? La vie encore laisse tout au m me plan, pr cipite les faits ou les tra ne ind finiment. L'art, au contraire, consiste user de pr cautions et de pr parations, m nager des transitions savantes et dissimul es; mettre en pleine lumi re, par la seule adresse de la composition, les v nements essentiels et donner tous les autres le degr de relief qui leur convient, suivant leur importance, pour produire la sensation profonde de la v rit sp ciale qu'on veut montrer. Faire vrai consiste donc donner l'illusion compl te du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non les transcrire servilement dans le p le-m le de leur succession. J'en conclus que les R alistes de talent devraient s'appeler plut t des Illusionnistes. Quel enfantillage, d'ailleurs, de croire la r alit puisque nous portons chacun la n tre dans notre pens e et dans nos organes. Nos yeux, nos oreilles, notre odorat, notre go t diff rents cr ent autant de v rit s qu'il y a d'hommes sur la terre. Et nos esprits qui re oivent les instructions de ces organes, diversement impressionn s, comprennent, analysent et jugent comme si chacun de nous appartenait une autre race. Chacun de nous se fait donc simplement une illusion du monde, illusion po tique, sentimentale, joyeuse, m lancolique, sale ou lugubre suivant sa nature. Et l' crivain n'a d'autre mission que de reproduire fid lement cette illusion avec tous les proc d s d'art qu'il a appris et dont il peut disposer. Illusion du beau qui est une convention humaine! Illusion du laid qui est une opinion changeante! Illusion du vrai jamais immuable! Illusion de l'ignoble qui attire tant d' tres! Les grands artistes sont ceux qui imposent l'humanit leur illusion particuli re. Ne nous f chons donc contre aucune th orie puisque chacune d'elles est simplement l'expression g n ralis e d'un temp rament qui s'analyse. Guy de MAUPASSANT, pr face de Pierre et Jean (1887) DALF C1 Page 6 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES R pondez aux questions en cochant la bonne r ponse ( ), ou en crivant l information demand e (dans ce cas, formulez votre r ponse avec vos propres mots ; ne reprenez pas de phrases enti res du document, sauf si cela vous est pr cis dans la consigne). Attention : les questions de la rubrique A portent sur la totalit du texte, les questions des rubriques B, C et D uniquement sur la partie du texte indiqu e. A.Questions sur l ensemble du texte 1. Quel est le but poursuivi par Maupassant dans ce texte ? D fendre la notion de progr s en litt rature. Analyser et comparer des coles litt raires. Affirmer la sup riorit d une cole litt raire. 1.5 point 2. Maupassant voque deux coles litt raires distinctes. R sumez en une phrase (sans reprendre les mots 3 points du texte) quelle conception de l uvre litt raire d fend chacune de ces coles. D signation Conception de l uvre litt raire cole po tique cole r aliste B.Premi re partie du texte (lignes 1 15) 3. Selon Maupassant, a) ...le critique doit-il refuser de juger une uvre qui cherche illustrer une th orie particuli re ? Oui Non On ne sait pas 1 point b) ...quelle doit tre l attitude du critique devant une uvre litt raire ? Il doit accepter la perspective de l artiste et renoncer tout jugement de valeur. Il doit juger l uvre en fonction des objectifs que l artiste s tait fix s. Il doit tout d abord s assurer que l uvre repose sur une th orie valable. c) qu est-ce qui doit guider un crivain dans le choix de faire une oeuvre soit po tique, soit r aliste ? 1.5 point Son caract re et sa vision du monde. La nature du sujet qu il veut traiter. Le courant litt raire dont il fait partie. 1.5 point 4. Quels adjectifs synonymes Maupassant utilise-t-il pour d signer les coles ou les auteurs po tiques et 1 point r alistes ? Synonyme de po tique : ________________________________________________ Synonyme de r aliste : ________________________________________________ C.Deuxi me partie du texte (lignes 16 52) 5. Dans quelle mesure peut-on dire que l uvre d un romancier r aliste a une valeur sociologique ? 2 points __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ DALF C1 Page 7 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES 6. Vrai, faux, on ne sait pas ? Cochez la case correspondante. 3 points Vrai Faux On ne sait pas Le romancier r aliste reproduit la r alit telle quelle est, sans apporter le moindre changement. Les proc d s utilis s par le romancier r aliste sont plus complexes et plus discrets que ceux des romanciers pr c dents. Dans un roman r aliste, l action dure en moyenne dix ans. D.Troisi me partie du texte (lignes 53 90) 7. Quelle est l id e essentielle expos e dans cette troisi me partie ? Les uvres romanesques sont toujours inf rieures la r alit . Les vraies uvres romanesques sont sup rieures toute forme de th orie. Les romans r alistes ne sont qu une illusion sans v ritable avenir. 8. Expliquez la distinction que fait Maupassant entre le vrai et le vraisemblable . 1.5 point 2.5 points __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ 9. Quel doit tre l objectif essentiel d un v ritable romancier r aliste ? 2 points __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ 10. D un point de vue technique, quelles sont les trois raisons qui font que le roman r aliste ne peut pas tre 3 points une simple photographie de la vie r elle ? __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ 11. Selon Maupassant, Les r alistes de talent devraient plut t s appeler des Illusionnistes (l. 78). Cela 1.5 point signifie que : ils peuvent faire croire leur lecteur des choses totalement invraisemblables. ils peuvent imposer au lecteur la vision personnelle et subjective qu ils ont du monde. ils permettent au lecteur de garder ses illusions sur le monde. DALF C1 Page 8 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Partie 3 PRODUCTION CRITE 25 points Exercice 1 : Synth se de documents 13 points Vous ferez une synth se des documents propos s, en 220 mots environ (fourchette acceptable : de 200 240 mots). Pour cela, vous d gagerez les id es et les informations essentielles qu'ils contiennent, vous les regrouperez et les classerez en fonction du th me commun tous ces documents, et vous les pr senterez avec vos propres mots, sous forme d'un nouveau texte suivi et coh rent. Vous pourrez donner un titre votre synth se. Attention : - vous devez r diger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et en vitant si possible de mettre deux r sum s bout bout ; - vous ne devez pas introduire d'autres id es ou informations que celles qui se trouvent dans le document, ni faire de commentaires personnels ; - vous pouvez bien entendu r utiliser les mots clefs des documents, mais non des phrases ou des passages entiers. R gle de d compte des mots: est consid r comme mot tout ensemble de signes plac entre deux espaces. c est- -dire = 1 mot ; un bon sujet = 3 mots ; Je ne l'ai pas vu depuis avant-hier = 7 mots. Vous indiquerez le nombre de mots utilis s dans votre synth se sur la ligne pr vue cet effet. > Document n 1 Le mouvement pour les droits des animaux contre la chasse aux phoques et aux baleines Au cours des ann es 1970 et 1980, faune sauvage, plut t que sur l'humanit les phoques et les baleines tandis qu' plusieurs groupes d'environnementalistes et la science. l'int rieur des terres, ils y l vent le de pays industrialis s d'Europe de l'ouest Une autre organisation qui produit sa part renne. La chasse leur permet de trouver et d'Am rique du Nord ont organis des d'impact sur les peuples autochtones de leur nourriture et de pouvoir acheter les campagnes contre la chasse aux la c te est la Commission baleini re articles n cessaires la vie quotidienne, baleines et aux phoques. Certaines de internationale ( ). La Commission a comme le k ros ne, les m dicaments, ces organisations, comme Greenpeace, impos un moratoire international sur la les fusils, et les billets d'avion. Depuis le reconnaissent que les autochtones ont chasse la baleine et conna t des Grand Nord, la d fense des droits des un droit de prendre des animaux et de difficult s faire la distinction entre la animaux est per ue comme une attaque pr server leur culture. Ils insistent chasse la baleine des fins au c ur de la culture des peuples cependant afin que les animaux soient commerciales et la chasse des fins de aborig nes et contre leur droit chass s seulement selon la m thode subsistance telle que pratiqu e par les l'existence m me. Cette attaque est 'traditionnelle,' ce qui exclut l'emploi de autochtones pour vivre et se nourrir. Les men e par des gens qui en savent peu fusils de haute port e ou de bateaux peuples des c tes de l'Alaska ont t sur la vie du Grand Nord, qui sont eux m canis s. D'autres, comme le Front de particuli rement touch s par cette m mes tr s loin du monde des animaux Lib ration des Animaux (Animal politique. ( ) et qui ont le luxe de diff rentes options Liberation Front), consid rent la chose Les gens du Grand Nord ont toujours quant la fa on dont ils souhaitent euxdu point de vue animal et soutiennent valoris l'autonomie de l'individu. Ils ne m mes vivre. Les adeptes de ces que les animaux ne doivent pas tre peuvent travailler dans des usines au campagnes soulignent que les animaux consid r s comme des 'ressources milieu de nulle part, et ne veulent pas devraient tre tu s seulement des fins renouvelables' assujetties l'exploitation que leur existence repose sur la s curit alimentaires, une politique qui, si elle humaine. Ces gens disent parfois que les sociale de leurs gouvernements, dans le tait appliqu e laisserait les autochtones cultures qui d pendent de la chasse n'ont sud. ( ) En fait, les peuples de l'Arctique sans la moindre monnaie d' change pour pas du tout le droit de survivre. Ce ne peuvent exister ind pendamment de se procurer des m dicaments. Au nom mouvement tout entier concentre son leur environnement. Leur mode de vie du mot 'tradition,' ils demandent que les attention sur la nature, particuli rement la repose comme depuis toujours sur la autochtones se conforment celles-ci. prise d'animaux. Sur la c te, ils chassent ( ) Piers Vitebsky, http://www.thearctic.is/articles/cases/animalrights/franska/ DALF C1 Page 9 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES > Document n 2 Les Indiens, d fenseurs de l'animal menac des grandes plaines, veulent en faire une cause internationale. Attention, bisons fragiles Rosalie Little Thunder, am rindienne sioux Lakota, prie pour que l'hiver ne soit pas trop rigoureux dans le Wyoming. Depuis plusieurs ann es, la pr sidente de la Seventh Generation Fund, une association de d fense des droits autochtones, se bat pour la sauvegarde des bisons du parc de Yellowstone, la seule horde sauvage existant encore aux EtatsUnis. Et chaque hiver constitue une nouvelle menace. En 2001, Rosalie a expliqu l'ONU, aupr s du groupe de travail sur les peuples autochtones, en quoi la survie des bisons sauvages est essentielle et symbolique pour les Indiens des plaines ( ) Le bison a toujours t un animal sacr pour les Indiens des plaines, crucial dans leur culture. Et l'abattage d'un tiers du troupeau de Yellowstone, l'hiver 1996-1997, par les leveurs de b tail du Montana, a meurtri les tribus indiennes. Cela a t le pire moment de ma vie , se souvient DALF C1 Rosalie. Comme un rappel du recherche de nourriture jusqu'au massacre des quelque 60 millions de Montana, qui borde le parc national bisons orchestr la fin du XIXe au nord et l'ouest. Or les leveurs si cle pour venir bout des Peauxdu Montana craignent que les bisons Rouges . Entre 1860 et 1880, les transmettent leurs bovins la bisons ont t limin s par les Blancs brucellose, une maladie qui provoque pour nous enlever ce qui faisait notre l'avortement. Selon les services vie : le c ur de notre culture, de v t rinaires, la moiti des bisons de notre spiritualit , mais aussi notre Yellowstone ont t expos s la principale ressource et source brucellose. d'alimentation. Alors, en quelque mois, leveurs et En 1880, il n'en reste que quelques fonctionnaires du Montana abattent, centaines aux Etats-Unis. Ils se avec l'accord du parc, plus de 1000 r fugient au Wyoming tandis que les bisons sans m me v rifier s'ils sont tribus indiennes, affam es et porteurs de brucellose. Les tribus puis es, se rendent. En 1902, pour indiennes d couvrent le massacre viter l'extinction, le parc national de quand, amer d tour de l'histoire, les Yellowstone (Wyoming) prend en autorit s du Montana leur proposent charge vingt et un bisons : ils d'en profiter pour s'approvisionner en deviennent la premi re esp ce viande... La mani re dont on traite animale prot g e. Ann e apr s les bisons est celle dont on traite les ann e, le troupeau prosp re jusqu' Indiens, dit Rosalie. Comme nous, ce compter, en 1996, 3 500 t tes. Mais sont des survivants. Nos proph ties cette ann e-l , l'hiver est tr s rude. disent que tant qu'il y aura des Neige paisse et glace emp chent les bisons sauvages, nous survivrons. bisons d'atteindre l'herbe. Leur instinct les pousse migrer la Eliane PATRIARCA, Lib ration, 28 octobre 2003 Page 10 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Nombre de mots : ____________ DALF C1 Page 11 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Exercice 2 : Essai argument 12 points Vous crivez la r daction d un journal pour donner votre avis sur les causes d fendues par les cologistes. Vous expliquez quelles sont selon vous la valeur et les limites des positions adopt es par les cologistes, notamment quand elles entrent en conflit avec d autres int r ts. (250 mots environ) DALF C1 Page 12 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVES COLLECTIVES Nombre de mots : ____________ DALF C1 Page 13 sur 13 DOCUMENT DU CANDIDAT PREUVE INDIVIDUELLE PREUVE DE PRODUCTION ORALE 25 points Pr paration : 60 minutes Passation : 30 minutes environ Consignes pour les candidats Cette preuve se d roulera en deux temps : 1. Expos partir des documents propos s, vous pr parerez un expos sur le th me indiqu , et vous le pr senterez au jury. Votre expos pr sentera une r flexion ordonn e sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en vidence quelques points importants (3 ou 4 maximum). Attention : Les documents sont une source documentaire pour votre expos . Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de r flexion, des informations et des exemples, mais vous devez galement introduire des commentaires, des id es et des exemples qui vous soient propres afin de construire une v ritable r flexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter un simple compte rendu des documents. 2. Entretien Le jury vous posera ensuite quelques questions et s entretiendra avec vous propos du contenu de votre expos . DALF C1 Page 1 sur 1 DOCUMENT R SERV AUX CORRECTEURS CORRIG ET BAR ME Partie 1 - COMPREHENSION DE L ORAL - 25 points Exercice 1 1. journaliste sp cialiste des questions d environnement. 1 point 2. Compl tez le tableau : 1 point Nom de l tablissement Conservatoire du littoral Statut priv public mixte Date de cr ation Longueur de l espace prot g 1975 800 km 3. Les communes ont-elles conscience que la protection des rivages peut repr senter un atout conomique ? R pondez par oui ou non et relevez l expression imag e qui justifie votre r ponse. Oui Non Justification : Elle se rendent compte que le vert peut valoir de l or. 4. Les deux possibilit s existent. 5. Au conservatoire du littoral. 1 point 1 point 0.5 point 6. Le fait que le site soit accessible tout le monde (aux Douarnenistes notamment), et non r serv 1.5 point quelques privil gi s. 7. La fr quentation importante n cessite un entretien de plus en plus co teux. 1 point 8. Le budget est principalement utilis pour tendre le patrimoine. 0.5 point 9. C est le fait de concevoir des projets d am nagement et d r habilitation de territoires naturels 1.5 point 10.Deux l ments parmi : plus de v g tation, roche m re nu, sentiers d grad s, (cit commerciale ?) 1 point 11. R am nagement de sentiers accompagn de leur drainage. 12. a) b) 1 point 0,5 point Pour Denis Bredin, ces mesures ont-elles t efficaces ? Oui Non 0,5 point Quelle justification donne-t-il ? Malgr une tr s forte augmentation de la fr quentation, les sites sont et demeurent en meilleur tat. 1,5 point 13. Citez 3 moyens de financement dont b n ficie le Conservatoire : Trois l ments parmi budget public, dons financiers, legs de terrain, m c nat d entreprises ou de fondations, vente de produits partage. 2 points 14. Expliquez ce qu est le m c nat cologique partir de l exemple d Armor Lux : En fabriquant des tee-shirt estampill s Conservatoire du littoral , et en reversant 1 euro par tee-shirt vendu, Armor Lux soutient l action de pr servation du patrimoine naturel conduite par le Conservatoire. 15. Le tiers sauvage DALF C1 0,5 point Page 1 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX CORRECTEURS Exercice 2 > Document 1 : 1. une acquisition tonnante. 1 point 2. d un lychee. 1 point > Document 2 : 3. une technologie. 1 point > Document 3 : Interview e num ro 1 : 4. Plut t pour. 1 point 5. Une bonne organisation permet d viter les d sagr ments. 1 point Interview e num ro 2 : 6. Ne se prononce pas 1 point 7. les usagers sont prioritaires. 1 point Interview e num ro 3 : 8. R serv . 1 point 9. le droit de gr ve a des limites. 1 point Partie 2 - COMPREHENSION DE L CRIT - 25 points Total sur 50 diviser par 2 A.Questions sur l ensemble du texte 1. Analyser et comparer des coles litt raires. 1,5 point 2. Maupassant voque deux coles litt raires distinctes. R sumez en une phrase (sans reprendre les mots 3 points du texte) quelle conception de l uvre litt raire d fend chacune de ces coles. D signation Conception de l uvre litt raire cole po tique Transformer la r alit et en donner une image id ale afin de s duire et impressionner le lecteur cole r aliste Se fonder sur la vie de tous les jours pour en donner l image la plus exacte et la plus pr cise possible B.Premi re partie du texte (lignes 1 15) 3. Selon Maupassant, a) ...le critique doit-il refuser de juger une uvre qui cherche illustrer une th orie particuli re ? Oui Non On ne sait pas 1 point b) Il doit juger l uvre en fonction des objectifs que l artiste s tait fix s. 1.5 point c) Son caract re et sa vision du monde. 1.5 point DALF C1 Page 2 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX CORRECTEURS 4. Quels adjectifs synonymes Maupassant utilise-t-il pour d signer les coles ou les auteurs po tiques et 1 point r alistes ? Synonyme de po tique : id aliste Synonyme de r aliste : naturaliste C.Deuxi me partie du texte (lignes 16 52) 5. Le romancier r aliste accorde une grande importance aux facteurs, conomiques, sociaux et politiques 2 points qui influencent les individus, leurs comportements et leurs passions. 6. Vrai, faux, on ne sait pas ? Cochez la case correspondante. 3 points Vrai Le romancier r aliste reproduit la r alit telle quelle est, sans apporter le moindre changement. Les proc d s utilis s par le romancier r aliste sont plus complexes et plus discrets que ceux des romanciers pr c dents. Faux On ne sait pas X X Dans un roman r aliste, l action dure en moyenne dix ans. X D.Troisi me partie du texte (lignes 53 90) 7. Les vraies uvres romanesques sont sup rieures toute forme de th orie. 1,5 point 2,5 points 8. Expliquez la distinction que fait Maupassant entre le vrai et le vraisemblable . Exemple de r ponse : Le vrai d signe ici des faits qui se sont effectivement produits, m me s ils peuvent para tre exceptionnels ou incroyables ; le vraisemblable, des faits que tout le monde peut comprendre et accepter comme vrais, car ils refl tent la r alit habituelle de la vie courante. 9. D gager des v nements r els une vision plus synth tique, philosophique de la vie. 2 points 10. D un point de vue technique, quelles sont les trois raisons qui font que le roman r aliste ne peut pas tre 3 points une simple photographie de la vie r elle ? Il est impossible de reproduire dans une uvre tous les v nements de la vie, le romancier doit forc ment faire un choix. La vie est par nature impr visible et pleine d v nements fortuits. Le romancier doit carter ce qui est accessoire ou g nerait la logique de son r cit. Dans le roman, les v nements ne sont pas livr s de mani re brute ; l image que l crivain donne de la vie est le r sultat d une composition artistique. 11. Ils peuvent imposer au lecteur la vision personnelle et subjective qu ils ont du monde. DALF C1 1,5 point Page 3 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX CORRECTEURS Partie 3 PRODUCTION CRITE - 25 points Exercice 1 : Synth se de documents Respect de la consigne de longueur 13 points (1) Respect du contenu des documents Peut respecter la r gle d objectivit (absence d l ments trangers aux textes) Capacit traiter les textes Peut d gager la probl matique commune, s lectionner et restituer les informations les plus pertinentes. Coh rence et coh sion Peut organiser les informations s lectionn es sous forme d un texte fluide et bien structur . La mise en page et la ponctuation sont fonctionnels. Comp tence lexicale /orthographe lexicale Etendue et ma trise du vocabulaire Dispose d un vaste r pertoire lexical lui permettant de reformuler sans effort apparent. (2) Ma trise de l orthographe lexicale L orthographe est exacte l exception de lapsus occasionnels. Comp tence grammaticale/orthographe grammaticale Maintient constamment un haut degr de correction. Les erreurs sont rares et difficiles rep rer. Elaboration des phrases/ souplesse Dispose d une vari t de structures lui permettant de varier la formulation. (2) 0 0.5 1 1,5 0 0.5 1 1.5 2 2,5 3 0 0.5 1 1,5 2 2,5 3 0 0.5 1 1.5 2 2,5 0 0.5 1 1.5 2 2,5 3 (1) Le respect de la consigne de longueur fait partie int grante de l exercice (fourchette acceptable donn e par la consigne). Dans le cas o la fourchette ne serait pas respect e, on appliquera exceptionnellement une correction n gative : - 1 point par tranche de 10% en plus et en moins. (2) Dans le cas o un candidat reprendrait, sans les remanier, des passages entiers des documents (plus des du texte final), les notes attribuer pour les crit res comp tence lexicale et comp tence grammaticale seraient mises 0. TOTAL : DALF C1 Page 4 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX CORRECTEURS Exercice 2 : Essai argument Respect de la consigne Respecte la situation et le type de production demand e. Respecte la consigne de longueur indiqu e. Capacit argumenter Peut pr senter et d fendre un point de vue l aide d arguments, de justifications et / ou d exemples pertinents. Peut adapter ce qu il dit en tenant compte de l effet produire sur le destinataire Coh rence et coh sion Peut produire un texte clair, fluide et bien structur , d montrant un usage contr l des outils d organisation, d articulation et de coh sion du discours. Mise en page, paragraphes et ponctuation sont logiques et facilitants. Comp tence lexicale /orthographe lexicale Etendue et ma trise du vocabulaire Dispose d un vaste r pertoire lexical qui lui permet de surmonter sans recherche apparente ses lacunes. De petites b vues occasionnelles. Ma trise de l orthographe L orthographe est exacte l exception de quelques lapsus. Comp tence grammaticale/orthographe grammaticale Maintient constamment un haut degr de correction. Les erreurs sont rares et difficiles rep rer. Elaboration des phrases / Souplesse Dispose d une vari t de structures lui permettant de varier la formulation. 12 points 0 0.5 1 0 0.5 1 1.5 2 2,5 3 0 0.5 1 1,5 2 2,5 3 0 0,5 1 1,5 2 2,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 TOTAL : NOTE FINALE SUR 25 : DALF C1 Page 5 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX EXAMINATEURS PREUVE DE PRODUCTION ORALE 25 points Consignes Cette preuve se d roulera en deux temps : 1. Expos partir des documents propos s, vous pr parerez un expos sur le th me indiqu , et vous le pr senterez au jury. Votre expos pr sentera une r flexion ordonn e sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en vidence quelques points importants (3 ou 4 maximum). Attention : Les documents sont une source documentaire pour votre expos . Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de r flexion, des informations et des exemples, mais vous devez galement introduire des commentaires, des id es et des exemples qui vous soient propres afin de construire une v ritable r flexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter un simple compte rendu des documents. 2. Entretien Le jury vous posera ensuite quelques questions et s entretiendra avec vous propos du contenu de votre expos . Sujet n 1 - Domaine : sciences Th me de l expos : le r chauffement : tat d urgence ? > Document n 1 R chauffement. Pour eux, le non-respect de Kyoto est une atteinte aux droits de l'homme. Climat de r bellion chez les Inuits Par Carole DUFFRECHOU (Canada), Lib ration, lundi 15 d cembre 2003 C'est une question de vie ou de mort, mart le Sheila Watt-Cloutier. On ne sera pas des victimes impuissantes : on va se battre pour notre droit de subsistance. Apr s un discours remarqu , mercredi Milan, lors de la 9e conf rence des Nations unies sur le climat, la pr sidente de la Conf rence circumpolaire des Inuits (CCI) enfonce le clou. Elle confirme que l'organisation qui repr sente 155 000 Inuits du Canada, d'Alaska, du Groenland et de Russie envisage de d poser un recours juridique devant la Commission interam ricaine des droits de l'homme. La raison invoqu e : la mise en p ril du mode de vie ancestral du peuple Inuit, du fait des changements climatiques provoqu s par les activit s humaines. Supermarch . Les gens s'inqui tent de la disparition des ours polaires d'ici 2070 parce qu'ils n'auront plus de banquise o aller chasser le phoque, mais les Inuits aussi font face l'extinction pour les m mes raisons et dans le m me temps , met en garde Sheila Watt-Cloutier. Pour manger, vous allez au supermarch , nous, nous allons sur la banquise. Manger ce qu'on chasse est au coeur de ce que signifie tre Inuit. Quand on ne pourra plus chasser sur la glace, comment allons-nous nous d finir ? Consid rant que leurs droits humains sont viol s par les pays qui refusent de signer le protocole de Kyoto (Etats-Unis en t te), les Inuits songent emprunter la voie juridique en invoquant la D claration des droits de l'homme de 1948. Une mani re originale d'aborder la question du r chauffement plan taire qui pourrait inciter au dialogue. L'objectif tant de susciter un changement d'attitude et un engagement long terme, et non d'obtenir une quelconque compensation financi re, assure-t-on. Un proc s, par ailleurs co teux et technique, n'est pour l'instant pas envisag . Quant la Commission qui tudiera leur cause, et qui sera invit e venir constater sur place les impacts humains DALF C1 Page 1 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX EXAMINATEURS des changements climatiques, elle n'a aucun pouvoir coercitif. Les Inuits attendent seulement d'elle une d claration politique. On cherche attirer l'attention du monde entier sur notre situation critique , reconna t la pr sidente de la CCI qui parle d' duquer et d'informer les citoyens : C'est pour nous un bon moyen d'action, car m me si on participe des programmes onusiens sur l'environnement, on n'est toujours pas sur l' cran radar. Il s'agit de faire passer un message, et ce recours juridique aux droits de l'homme est une image tr s puissante. John Keogak, 45 ans, chasseur Sachs Harbour, reconna t l'impact m diatique de la mesure, mais entretient peu d'illusions sur son efficacit . Les Etats-Unis ne vont probablement m me pas couter ce qu'on a dire , soupire-til. Cette communaut arctique d'une centaine d' mes, isol e sur une le de la mer de Beaufort, a r pertori les changements observ s depuis le d but des ann es 90 : hivers moins rigoureux, hausse du niveau de la mer, formation de la glace plus tard dans la saison et d gel avanc , fonte du permafrost, arriv e de nouvelles esp ces animales (rouges-gorges, saumons...). Il n'est d sormais pas toujours possible d'aller sur la glace au moment des migrations des animaux et donc de pouvoir constituer nos stocks , constate John Keogak, qui s'est d j retrouv pris au pi ge sur une plaque de glace d tach e de la banquise. Il a d riv pendant deux jours avant d' tre secouru. Il faut aussi attendre plus longtemps avant que les fourrures des animaux soient d'une paisseur convenable. Lui qui, enfant, suivait sa m re trappeur, peut encore aujourd'hui emmener son fils de 14 ans chasser, mais dit craindre la r duction des quotas de chasse pour les ours polaires. On se sent menac s. On ne sait pas quoi va ressembler demain. Tout le monde ici ne parle que du temps qui change, et de la pollution, des voitures, des feux de for ts... Documentation. Le recours devant la Commission des droits de l'homme qui devrait tre officiellement valid par le conseil de la CCI au printemps pourrait n cessiter d'un cinq ans de travaux de documentation avant d' tre d pos . Les Inuits esp rent pouvoir s'appuyer sur un rapport qui sera remis en septembre 2004 aux huit pays du Conseil de l'Arctique. Ce sera l' tude la plus compl te sur les changements climatiques r gionaux. Ce document pr voit, l'exception de la zone la plus proche du p le Nord, la disparition des glaces permanentes de l'oc an Arctique d'ici la fin du si cle. > Document n 2 Ti de sommet sur le r chauffement Par Denis DELBECQ et Laure NOUALHAT, Lib ration, samedi 13 d cembre 2003 Gueule de bois Milan. La 9e conf rence des Nations unies sur le climat s'est achev e hier, dans une ambiance mi-figue, mi-raisin. Tour d'horizon du bilan de ces douze jours de tractations. Les plantations de for t C'est l'un des points essentiels du protocole de Kyoto. Il pr voit que les plantations de for ts sont d ductibles des missions de gaz effet de serre (GES), puisque les arbres croissent en pompant le gaz carbonique dans l'air. Il faut planter deux arbres pour pi ger les rejets li s au voyage aller-retour en avion d'une personne entre Milan et New York. Le sommet de Milan a permis de pr ciser ce que seront les puits de carbone . Sont ligibles les for ts d'arbres de plus de deux m tres, dont le feuillage recouvre plus du dixi me de la surface. Les cologistes n'ont pas r ussi faire exclure les plantations ne comportant qu'une seule essence, ni l'utilisation d'esp ces aliens et de vari t s transg niques. En revanche, les Etats pourront refuser l'utilisation de ces arbres OGM en fonction de leur l gislation. Une clause qui a provoqu la col re des Etats-Unis. La Russie se fait prier Le pays, qui p se 17 % des missions de GES, doit imp rativement ratifier le protocole de Kyoto pour que celui-ci entre en vigueur. Moscou a souffl le chaud et le froid depuis plusieurs jours. Certains responsables craignent que le protocole ne handicape la croissance conomique, tandis que d'autres mettent en avant les profits que rapporterait la vente de permis de polluer. Pour faire pression, l'Italie pourrait investir dans la r duction d' mission de GES en Russie, en cas de ratification. De son c t , la d l gation am ricaine a tent de persuader Moscou de ne pas approuver le texte, arguant que les technologies du futur permettraient de r duire les missions de GES sans contrainte. Aucune d cision russe n'est attendue avant l' lection pr sidentielle de mars. Dissensions sur le fonds sp cial A Marrakech en 2001, 15 pays avaient d cid de cr er un fonds sp cial changements climatiques. Dot de 410 millions de dollars, il servira financer l'adaptation des pays du Sud et le d veloppement d' nergies propres. Ironie du sort, les richissimes membres de l'Opep souhaitent que ce fonds finance leur diversification conomique , rendue obligatoire par la chute venir des exportations de p trole. Grande-Bretagne et Allemagne refusent de participer si le fonds doit aider ces pays. La d cision finale sera prise lors de la prochaine conf rence Buenos Aires. Le combat des Inuits Nous explorons la meilleure voie l gale, probablement via le syst me interam ricain, en invoquant la d claration des droits de l'homme de 1948. Sheila Watt-Cloutier, pr sidente de la Conf rence circumpolaire des Inuits, a d clar que les droits des 155 000 Inuits qui vivent au Canada, en Russie, au Groenland... sont menac s par le changement climatique. Les Inuits pourraient porter plainte contre les Etats-Unis. DALF C1 Page 2 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX EXAMINATEURS Sujet n 2 - Domaine : Sciences humaines Th me de l expos : La malnutrition > Document n 1 L'ob sit s' tend d sormais aux pays en voie de d veloppement L'Organisation mondiale de la sant n'h site pas parler d'" pid mie mondiale". Dans les zones urbaines des pays pauvres, les plats gras et sucr s, peu chers et imm diatement disponibles, concurrencent la nourriture traditionnelle, plus co teuse et plus longue pr parer. Toujours durement touch s par l'insuffisance alimentaire, les pays les plus pauvres de la plan te souffrent d sormais galement de son contraire, c'est- -dire de l'ob sit . La FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture) estime que 95 % des personnes victimes de sous-alimentation chronique vivent dans les pays en voie de d veloppement. Le colloque organis par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), l'Institut de recherches pour le d veloppement (IRD) et le Centre de coop ration internationale en recherche agronomique pour le d veloppement (CIRAD), sur le th me : "Le monde peut-il nourrir le monde ?", devait pr senter, le 15 octobre Paris, les politiques nationales et internationales susceptibles de rem dier ce fl au, ainsi que les questions sanitaires li es la malnutrition et la surnutrition. Pour l'un des participants, Francis Delpeuch, directeur de l'unit de recherche nutrition, alimentation et soci t de l'IRD, Montpellier (H rault), l'ob sit est un mal nouveau qui frappe d sormais les pays en d veloppement, et non plus seulement les pays riches et industrialis s (Europe et Etats-Unis). Selon l'Organisation mondiale de la sant (OMS), on comptait environ 200 millions d'ob ses dans le monde en 1995. Cette valuation atteindrait aujourd'hui les 300 millions de personnes, dont 115 millions dans les pays en d veloppement. Et ce chiffre devrait encore augmenter dans les prochaines ann es. A tel point que l'organisation internationale n'h site pas parler "d' pid mie mondiale". PEU DE MARGE DE MAN UVRE ( ) Cette volution de la surcharge pond rale et de l'ob sit est constat e dans toutes les grandes r gions du globe. En Tunisie, le taux de surpoids est pass d'environ 28 % 42 % en 1997. Au Br sil, de 22 % en 1974 34 % en 1989. La Chine et l'Inde connaissent depuis dix ans une augmentation du taux de surpoids de 5 %. Dans les Cara bes anglophones, 25 % des hommes et 50 % des femmes sont d j ob ses. L'ob sit frappe galement l'Afrique subsaharienne, o vivent la plupart des populations sous-aliment es du monde (12,1 %), et l'Egypte (33 %). L'industrialisation de l'alimentation et le manque d'activit physique, associ s l'urbanisation, expliquent pour une grande part le d veloppement de cette pid mie mondiale, que l'on rencontre surtout dans les villes des pays en voie de d veloppement. Les populations passent alors d'un r gime alimentaire traditionnel reposant sur les c r ales, racines ou tubercules, comportant une faible proportion de lipides, peu de produits d'origine animale et une forte teneur en fibres, une alimentation beaucoup plus riche en sucre, en lipides, en sel et, au total, en calories. Ce qui repr sente un changement consid rable pour des populations qui ont, jusqu' pr sent, surtout t confront es la p nurie. Une tude portant sur 133 pays en d veloppement indique que la migration dans les villes peut entra ner jusqu' un doublement de la consommation de plats gras et sucr s, peu chers et imm diatement disponibles, au d triment d'une nourriture traditionnelle plus co teuse et n cessitant un temps plus long de pr paration. Selon les auteurs de l'article Cahiers sant , l'acc s facile des huiles peu on reuses a jou un r le pr pond rant en raison d'une production industrielle g n ralis e bas prix. Ce qui a entra n la multiplication par quatre de la consommation des huiles v g tales par personne dans le monde au cours des quarante derni res ann es. A cela s'ajoute la diminution de l'activit physique. L'acc s des moyens de transport, la m canisation du travail et la s dentarisation, l'augmentation des loisirs passifs, comme le cin ma et la t l vision, jouent certainement un r le dans les changements observ s dans les pays en voie de d veloppement. DALF C1 Page 3 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX EXAMINATEURS Malheureusement, seuls les milieux favoris s et plus duqu s sont capables de renverser cette tendance en prenant en compte cet aspect du probl me dans leur vie quotidienne. On a ainsi constat , chez les femmes urbaines de haut niveau socio- conomique, au Br sil, 28 % de r duction de la surcharge pond rale de 1989 1997. " Au final, explique Francis Delpeuch, ce sont les pauvres qui sont les plus touch s par cette mont e de l'ob sit , car ils n'ont que tr s peu de marge de man uvre." Des pauvres, qui, s'ils mangent plus, ne mangent pas mieux. "On pensait autrefois que si les r gimes alimentaires taient suffisamment nerg tiques, les micronutriments suivraient", explique ainsi Barbara Burlingame, fonctionnaire principale de la FAO. "Mais les gens mangent de plus en plus de nourriture bon march qui remplit l'estomac, sans fournir l'organisme les oligo- l ments dont il a besoin." Toutes ces donn es indiquent "que le probl me de la malnutrition devient plus complexe et que les strat gies de lutte des pays et des organisations internationales devront s'attaquer au triple fardeau qui p se d sormais sur les pays en d veloppement : les maladies infectieuses, les carences alimentaires et les maladies chroniques li es la surcharge pond rale", pr cise Francis Delpeuch. "Les changements dans les syst mes alimentaires - depuis le champ jusqu' l'assiette - n cessitent aussi de nouvelles politiques. Dans ce domaine, la recherche et l'action publique ont un r le essentiel jouer." Christiane Galus Le Monde du 15 octobre 2003 > Document n 2 Malgr les gains de productivit , la sous-alimentation affecte 840 millions de personnes. Malgr la mont e des probl mes li s l'ob sit , la priorit absolue de la FAO reste la lutte contre la faim, car 840 millions de personnes continuent de souffrir chroniquement de sous-alimentation. "Nous sommes donc bien trop loin de l'objectif fix en 1996 par le Sommet mondial de l'alimentation, qui souhaitait r duire de moiti d'ici 2015 le nombre des victimes de la faim", doit expliquer le directeur g n ral de la FAO lors de la Journ e mondiale de l'alimentation, jeudi 16 octobre, Rome. Jamais auparavant l'humanit n'avait produit autant de nourriture. "Et nous disposons de technologies capables d'accro tre consid rablement la productivit des exploitations agricoles et de mieux ma triser les ressources en eau", pr cise-t-il. Ce qui manque, c'est la volont politique de s'attaquer aux causes profondes de la faim sous toutes ses formes. Aussi, la journ e du 16 octobre est-elle centr e sur une "alliance internationale contre la faim", qui devrait, esp re la FAO, jouer un r le de catalyseur, en mettant en commun les forces de chacun : producteurs d'aliments, consommateurs, organisations internationales, industries agroalimentaires, scientifiques, bailleurs de fonds, groupes religieux et organisations non gouvernementales. "L' CART SE CREUSE" Si les centaines de millions d'affam s de la plan te sont inacceptables, la situation alimentaire internationale donne pourtant, selon les sp cialistes, " des signes lents mais tangibles d'am lioration". Ainsi, en cinquante ans, "la quantit d'aliments disponible pour chaque habitant de la Terre est pass e, en moyenne, de 2 320 2 800 kilocalories par jour", expliquait, en 2002, Bertrand Hervieu, pr sident de l'INRA, devant l'Acad mie des sciences morales et politiques. Une am lioration d'autant plus remarquable que, dans le m me temps, la population mondiale a plus que doubl , passant de 2,5 milliards de personnes en 1950 plus de 6 milliards aujourd'hui. " Nous sommes dans un monde globalement mieux nourri. Malheureusement, il ne s'agit que de moyenne. Force est de constater que l' cart se creuse entre les pays en d veloppement qui, progressivement, sortent de la p nurie chronique, et ceux qui stagnent ou r gressent dans leur combat contre la faim." Ainsi, en Am rique latine, en Asie de l'Est et du Sud-Est, et m me au sein du sous-continent indien, de gros progr s ont t accomplis depuis trente ans. Mais les pays les plus d favoris s voient leur situation alimentaire se d grader inexorablement. Le nombre de mal-nourris dans les pays les moins avanc s a ainsi doubl au cours des trente derni res ann es, passant de 116 235 millions. La malnutrition appara t donc aujourd'hui comme le r sultat d'une organisation inad quate du syst me conomique et politique. "Les guerres, l'instabilit politique sont pour l'essentiel l'origine des famines et des situations de p nurie qui r gnent aujourd'hui dans le monde", pr cisait encore Bertrand Hervieu. De plus, la malnutrition frappe ceux qui devraient contribuer nourrir leurs concitoyens : "Six cents millions de paysans pauvres, victimes de la baisse des prix dict e par la lib ralisation des changes, doivent amputer leurs r serves d'autoconsommation pour renouveler - sans y parvenir bien souvent - leur potentiel de production." Malgr les progr s accomplis, la situation alimentaire mondiale reste donc pr occupante, surtout si on la met en relation avec les donn es d mographiques. La population mondiale, malgr un net ralentissement, augmente. Et elle pourrait atteindre 9,3 milliards de personnes en 2050, et plafonner autour de 10,5 11 milliards la fin du XXIe si cle. Or, la croissance d mographique concerne surtout les pays en voie de d veloppement, qui connaissent aujourd'hui des probl mes de sous-alimentation et de mauvaise alimentation. Christiane Galus Le Monde du 15 octobre 2003 DALF C1 Page 4 sur 5 DOCUMENT R SERV AUX EXAMINATEURS Grille d valuation de la production orale C1 1 re partie Monologue suivi : expos Peut d gager le th me de r flexion et introduire l expos Peut analyser les textes sources, extraire et utiliser des informations importantes Peut laborer une r flexion en relation avec le th me retenu, int grant arguments et informations personnels et tir s du dossier. Peut faire une pr sentation claire et organis e avec aisance, spontan it et pertinence pour parvenir une conclusion appropri e 0 0,5 1 1,5 0 0.5 1 1.5 0 0.5 1 1.5 2 2,5 0 0.5 1 1.5 2 2,5 0 0.5 1 1,5 2 0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 2 me partie Exercice en interaction : d bat Peut facilement pr ciser et d fendre sa position en r pondant aux questions, commentaires et contre-arguments Peut faciliter le d veloppement de la discussion en recentrant et / ou largissant le d bat Peut choisir une expression convenable pour attirer l attention ou garder l attention de l auditeur Pour l ensemble de l preuve Lexique ( tendue et ma trise) Poss de un vaste r pertoire lexical et ne commet pas d erreurs significatives. Morphosyntaxe Maintient un haut degr de correction grammaticale Ma trise du syst me phonologique A acquis une intonation et une prononciation claire et naturelles Peut varier l intonation et placer l accent phrastique pour exprimer de fines nuances de sens NOTE SUR 25 DALF C1 4,5 TOTAL : Page 5 sur 5 5 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO NB : L enregistrement comporte l ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre les coutes. Le surveillant ne doit donc pas intervenir avant la fin de l preuve. Exercice 1 Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 6 minutes environ. Vous aurez tout d abord 3 minutes pour lire les questions. Puis vous couterez une premi re fois l enregistrement. Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer r pondre aux questions. Vous couterez une deuxi me fois l enregistrement. Vous aurez encore 5 minutes pour compl ter vos r ponses. La colonne droite du questionnaire est un espace de brouillon que vous pouvez utiliser librement pour prendre des notes. Cependant, seules les r ponses port es dans la colonne de gauche seront prises en compte lors de la correction. Lisez maintenant les questions. Vous avez trois minutes. [pause de 3 minutes] Premi re coute Bonjour Nathalie Fonterel. Vous tes donc la r daction d Inter sp cialiste des questions environnementales et nous f tons aujourd hui les trente ans du Conservatoire du littoral. Depuis 1975 l tablissement public a prot g quoi, peu pr s 10% du lin aire c tier du b ton. - Oui a repr sente 800 km de rivages. Alors dans les ann es 70, la C te d Azur avait d j sacrifi sa c te l urbanisation et, c est pour viter que le littoral fran ais ne devienne un mur de b ton que le conservatoire a t cr , il rach te depuis les terrains gr ce des fonds publics. - Et j imagine qu il n est pas facile pour les communes de choisir entre la protection des paysages et les retomb es conomiques g n r es par l urbanisation - Non non, videmment, mais elles se rendent compte que le vert peut valoir de l or et que la nature attire les touristes et c est souvent de plus en plus et la demande des communes que le conservatoire agit. C est le cas par exemple de l le Tristan dans le Finist re, c est en face de Douarnenez, une le auparavant priv e mais les propri taires avaient du mal financer son entretien ; la mairie a appel le conservatoire au secours. Monique Pr vos est le maire de Douarnenez : - Il y a de nombreux promoteurs qui se sont fait conna tre, je pense qu on aurait eu une r sidence de luxe, des h tels ou voil quelque chose qui du coup tait aussi un peu confisqu parce que l avantage quand m me de cette situation c est que l le fait partie du patrimoine commun et que les Douarnenistes y ont acc s ; ils ont t tr s surpris les premi res fois qu on a fait des portes ouvertes parce que tr s peu de Douarnenistes taient venus sur l le et ya eu un engouement tr s fort et je pense que a aussi c est important que cet espace qui est assez magique ne soit pas r serv une lite, une petite, un petit groupe de personnes. - Et tous les terrains Nathalie qui ont t acquis par le conservatoire sont effectivement ouverts au public - Et ils sont tr s fr quent s, imaginez, trente millions de visiteurs par an a devient d ailleurs probl matique parce que l entretien co te de plus en plus cher. Marie Bonnet est la directrice adjointe du conservatoire du littoral. - On est aujourd hui propri taires de 75 000 hectares, on ambitionne d avoir atteint plus de 200 000 hectares en 2050 et on a des travaux d am nagement et de r habilitation extr mement importants sur ces terrains et a rel ve de la responsabilit du Conservatoire et, bien videmment plus les surfaces d tenues, plus le patrimoine du conservatoire s tend plus ces travaux d am nagement co tent et mobilisent notre budget. Aujourd hui, sur un budget d acquisition d peu pr s 18 millions d euros, on en a 7 qui sont consacr s aux travaux d am nagement - Mais justement, n est-il pas dommage d am nager des espaces sauvages ? - Oui, sans doute, mais sinon, le vert devient victime de son succ s ; il faut donc recourir au g nie cologique comme il existe le g nie civil ; il y a un exemple c l bre c est la pointe du Raz. Denis Bredin est le d l gu du Conservatoire du littoral pour la Bretagne. - Quand on acquiert des sites tr s d grad s, c est le cas par exemple de la pointe du Raz, bien videmment on se doit de faire quelque chose ; il n y avait plus du tout de v g tation la pointe, vous aviez un grand parking, vous aviez une cit commerciale et tout autour m me plus un r seau de sentiers, vous n aviez plus de v g tation, on avait la roche m re nu donc le choix a t de cr er ex nihilo des sentiers pour que les gens soient quelque part guid s par le confort pour viter d avoir envie d aller en dehors de ce sentier ; un ph nom ne tr s simple c est quand vous tes sur un sentier avec des flaques d eau, vous vitez la flaque d eau ; si DALF C1 Page 1 sur 3 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS votre sentier est pas bien drain , petit petit vous n avez pas un sentier d un m tre 50 de large mais 3 m tres, 4 m tres et ainsi de suite donc tout a a fait partie du savoir faire qu il a fallu acqu rir, comment traiter les passages d eau pour avoir des sentiers qui soient confortables et qui vitent que les gens n aient la n cessit d en sortir. Bien videmment, il y a une certaine artificialisation mais le constat c est qu actuellement depuis dix quinze ans qu il y a une fr quentation qui a augment sur le littoral deux, trois, quatre, voire cinq fois dans certains secteurs, en terme de nombre de personnes vous avez des sites en meilleur tat qui accueillent plus de personnes - Et comment le conservatoire finance-t-il la protection du littoral et l accueil du public ? - Un budget est vot tous les ans par le parlement, un budget qui n est pas toujours d ailleurs la hauteur des enjeux, les dons, vous pouvez donner de l argent, vous pouvez l guer des sites, les entreprises priv es, neuf fondations, Total EDF ou encore la banque populaire aident le Conservatoire et puis a c est nouveau, la vente de produits partage ; c est le cas cette ann e avec la soci t Armor Lux qui va commercialiser un tee-shirt estampill Conservatoire du littoral et qui versera 1 euro par tee-shirt vendu, une somme destin e financer l am nagement de l le Tristan dont on parlait tout l heure - Et c est tout a qu on appelle le m c nat cologique ? - Oui, alors la question c est de savoir quel est l int r t videmment pour l entreprise, r ponse du PDG d Armor Lux, Jean-Guy Le Floch : - Notre int r t bien s r avant tout commercial mais au second degr il est quelque part aussi thique, on milite dans l entreprise depuis 60 ans pour faire vivre des gens ici en Bretagne et avec le Conservatoire on a trouv un vecteur de communication qui nous permet de vendre j esp re plus demain qu aujourd hui. - Parce que vos produits sont plus chers ? - Alors nos produits sont fabriqu s essentiellement en France donc ils sont forc ment plus chers que des produits chinois mais le consommateur a besoin quelque part aussi d afficher ses son credo, ses croyances ; le fait d afficher un tee-shirt fabriqu Quimper avec en plus le logo du Conservatoire du littoral, c est c est bon, il aime bien, il ach te, et voil , tout le monde s y retrouve, l entreprise, la marque, et le Conservatoire. - Et si vous avez envie de visiter sur le papier avant d aller sur le terrain, un tr s beau livre vient de para tre. Le Conservatoire publie cet ouvrage qui a pour titre aux ditions Gallimard, qui a pour titre Le tiers sauvage livre publi pour f ter ses trente ans ; c est un livre qui est pr fac par Erik Orsenna, sign de Eric Fottorino, avec des photographies Nathalie Fonterel qui sont magnifiques. - Elles sont magnifiques et les textes sont tr s beaux aussi . [Le 7-9 de France Inter, 12 mai 2005] [pause de 3 minutes] Deuxi me coute [seconde lecture du document 1] [pause de 5 minutes] Exercice 2 Vous allez entendre une seule fois plusieurs courts extraits radiophoniques. Pour chacun des extraits, Vous aurez entre 20 secondes et 50 secondes pour lire les questions. Puis vous couterez l enregistrement. Vous aurez ensuite entre 30 secondes et 1 minute pour r pondre aux questions. Document 1 : lisez les questions. Vous avez 20 secondes. [pause de 20 secondes] coute du document 1. Vous aurez ensuite 30 secondes pour r pondre aux questions. Le mot de la fin ce soir, c est quand on aime, on ne compte pas. En Chine, un lychee a t vendu 67 000 euros. Bon, il provient d un arbre quatre fois centenaire qui autrefois servit nourrir les empereurs de Chine. Celui ou celle qui a achet ce lychee est vraiment tr s attach l histoire. C est un fruit de la passion qu il vient d acqu rir. [pause de 30 secondes] Document 2 : lisez les questions. Vous avez 20 secondes. [pause de 20 secondes] DALF C1 Page 2 sur 3 DOCUMENT R SERV AUX SURVEILLANTS coute du document 2. Vous aurez ensuite 30 secondes pour r pondre aux questions. - Ah, ben tiens, j ai rencontr un genre de sorcier, tu vois, qui peut te faire devenir milliardaire. Faut juste lui donner 200 euros un soir de pleine lune. - Ouais, et moi je connais un conseiller info nergie qui m a d montr qu en installant une nouvelle chaudi re, on pouvait conomiser jusqu 30% de sa facture de chauffage. Ca fait justement peu pr s 200 euros par an. Tu vois, hein, a c est pas sorcier. [pause de 30 secondes] Document 3 : lisez les questions. Vous avez 50 secondes [pause de 50 secondes] coute du document 3. Vous aurez ensuite 1 minute pour r pondre aux questions. D fense du service public en France. C est classique, vous le savez, il y a les pour et les contre, ceux qui estiment que les fonctionnaires pay s par les contribuables ne sont pas plaindre, loin de l et sont l pour servir le public, et puis ceux qui pensent que les revendications sont l gitimes. Quelques r flexions recueillies hier dans les rues de Paris par Brunissant Desourdan. -Ben, c est une bonne chose qu ils fassent la gr ve, parce que faut pas se laisser faire, mais bon apr s c est s r que pour c est p nible mais, je le comprends. Je ne sais pas, a ne m emb te pas tant que a en fait. - Et mat riellement des fois c est un peu compliqu . - Oui, c est un peu compliqu mais j arrive toujours me d brouiller si je le sais l avance, y a pas de probl me. Non, j prends pas a mal du tout quoi. - D fendre le service public en faisant gr ve, je trouve a un peu contradictoire. Parce que justement il y a une notion de continuit dans le service public, donc il faut que les usagers puissent tout moment se servir du service public justement. - Si le droit de gr ve est inscrit dans la Constitution, les abus ne le sont pas. Par cons quent, faut quand m me penser aux usagers. Faudra instaurer t t ou tard un service minimum, parce que ya pas de raisons qu on soit pris en otage. [pause de 1 minute] L preuve est termin e. Veuillez poser vos stylos. DALF C1 Page 3 sur 3

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